Dimanche 22 janvier

Ce matin après le petit déjeuner, nous avons mis le cap sur la gare de bus . Une ville dans la ville ! Ça grouille de partout , ça klaxonne, ça crie, une vraie cacophonie et au milieu de tout ce bazar, le bus de Kotayam, celui qui nous intéresse. Nous embarquons juste derrière le conducteur, ça permet de bien voir la route et d'éviter les hauts le cœur, conséquence de la conduite sportive du chauffeur de notre car et des autres aussi. Au début on est en altitude et les précipices sont nombreux, j'ai un peu la trouille vu que la route est étroite .De nombreux panneaux d'appels à la prudence motivent notre chauffeur à la sagesse . Dès que nous arrivons sur le plat, il s'en donne à cœur joie . Sa spécialité, doubler sans visibilité, à grands coups de Klaxon, les autres n'ont qu'à se pousser ou s'arrêter . Bref , j'ai connu la conduite des conducteurs de bus équatoriens et Sri-lankais, mais je crois que les indiens les battent . Au bout de 3h 30 on arrive à Kotayam, d'où on rejoint, en tuktuk l'embarcadère du ferry pour Allepey. On arrive juste à temps pour l'embarquement et nous voici partis pour 3 h de croisière . C'est très beau, la vie en bordure de canal semble très paisible. Il y a tout un tas d'oiseaux différents . La navigation est tranquille jusqu'à l'arrivée sur le Lac où de nombreux house-boat promènent leurs passagers. Plus on approche d'Allepey plus ils sont nombreux . Des gros, des petits, des beaux, des moches. Jusqu'au débarcadère où tout le monde descend! Il nous faut trouver un gîte pour ce soir, ce sera un tuktuk qui nous mènera jusqu'à un homestay, le Venice Castel, très bien avec eau chaude, wifi dans la chambre et ventilo . De plus Julie, la chienne de la maison veille sur nous ! On est tranquille, elle roupille à longueur de journée . Tiens, en fait elle me rappelle quelqu'un ! On met un temps interminable à trouver un resto recommandé par le guide du routard,et on commence à avoir faim malgré les bananes avalées depuis ce matin ! Au lit à 9h et de bonnes nouvelles de mon Père qui se retape à l'hosto. Ouf !