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Voyage en Inde au Kerala

1 novembre 2017

Mercredi 8 février

Dernier jour à Mararikulam ! On savoure les quelques heures qui nous restent à passer sur cette belle plage. Ce village est assez sympathique et on y a pris nos repaires, cela fait 6 nuits passées ici . On a eu le nez creux, c'est un bon endroit . La famille de Babou nous a bien accueillis et nous avons fini par sympathiser avec nos voisins Elfie et Hounes, avec lesquels on arrive un peu à communiquer en anglais. Moi je comprends bien mieux que je ne parle et Jean c'est le contraire . Il nous suffit donc de faire un briefing de temps en temps pour ne pas trop se fourvoyer ! Ce soir c'est donc le temps des photos de famille pour mieux se souvenir, plus tard. On part se coucher après avoir dégusté une bonne partie de la pêche de ce matin, réalisée par Babou et son père.
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11 février 2017

Vendredi 10 février

Normalement, avant dernier jour de notre séjour indien ! En fait ce sera le dernier, mais ça, on ne le savait pas en déjeunant au petit matin chez nos hôtes Susi et Anaco. Quelques achats de dernières secondes, réalisés au pas de charge, avant 10 h, heure à laquelle nous devons prendre le bus de l'aéroport. Nous rejoignons Ernaculum où notre car a bien du mal à se frayer un chemin tant le traffic est dense . Nous découvrons au passage un autre aspect de cette ville, beaucoup plus flambante et haut de gamme que le quartier du bord de mer, puis nous traversons un joyeux cortège musical et bariolé, peut-être un carnaval . Et nous débarquons à l'aéroport avec nos valises, on ira plus tard à l'hôtel. Nous voulons régler au plus tôt ce problème de visa qui nous prend un peu la tête . Sur les conseils d'un officier de l'immigration nous partons dans les bâtiments administratifs et nous apprenons par la voix du chef de service que le visa indien ne peut être modifiable . Jean lui rétorque que le directeur de l'aéroport de Trivandrum nous a certifié que ça pouvait se régler sous la forme d'une amende . Lui, nous répond, oui ça peut se faire avec une procédure qui dure en moyenne 5 jours ! Donc non seulement il faut prolonger notre séjour en Inde de 5 jours, payer une amende et repayer un billet de retour Kochi/Paris . Il nous suggère donc de changer notre billet avec la compagnie Saudia et de quitter l'Inde cet après midi puisqu'il y a un vol ce soir même. Le choix est vite fait on se dépêche vers le comptoir de la compagnie Saudia Airlines. La négociation au guichet, fut longue et laborieuse. Notre vendeur n'avait pas le même anglais que nous et communiquer par un trou de 10 cm de diamètre ne facilite pas la compréhension entre les peuples. Mais l'affaire est conclue. Toutes nos économies du voyage seront avalées en quelques minutes dans 2 billets Kochi/Djeddah/Paris . Juste le temps pour nous de changer de tenue (retour aux polaires et pantalons longs) avant de voir nos valises englouties par le tapis roulant de l'embarquement. Pas d'hôtel avec piscine et départ un peu trop rapide, nous laissent un peu sur notre faim . Mais c'est pas grave : on reviendra !

9 février 2017

Jeudi 9 février

Ça y est nous sommes retournés à Kochi. Après des adieux tristounets à la famille et à nos voisins autrichiens, nous avons joué notre vie en montant une fois de plus, dans le bus d'un doux dingue conducteur indien . Comme j'étais aux premières loges, je n'ai rien loupé de sa conduite diabolique. Les indous ont de très nombreux dieux et déesses , Vichnou, Ganesh, Shiva, Brahma, Parvati etc..., je pense que ce sont eux qui veillent sur la population piétonne (très nombreuse) pour la protéger des conducteurs barjos qui hantent les routes indiennes. Miraculeusement on a retrouvé notre petit Homestay Breath Inn, chez Sissi et Anaco et filé à la boulangerie pour un repas de gâteau et de thé. Après midi consacrée à la visite de la synagogue et aux derniers achats . Avant de quitter Le Kerala je souhaite faire une petite parenthèse pour féliciter tous ces peintres de rue, bien souvent anonymes, qui décorent les murs des villes, dans des lieux bien souvent insolites, j'en ai sectionné quelques uns, ci-dessous .

7 février 2017

Mardi 7 février

Le probleme quand on paye tout en liquide, c'est qu'il faut souvent tirer des billets aux distributeurs ATM et justement ceux-ci sont souvent hors service en ce moment en Inde . Jusqu'à maintenant on a eu de la chance, juste un ou deux problèmes d'approvisionnement, mais là on craint un peu. Ici à Marari il n'y a plus rien ! On part donc en bus à Allepey qui est une grande ville à 16 km. Un premier ATM vide , puis un second, un couple de canadiens nous poursuit, ils sont dans la même galère que nous . Au bout de la ville, à la Bus Station , on trouve enfin notre bonheur . Du coup on fait le plein avec nos 2 cartes . Quelques courses et un petit thé plus tard, nous voici sur le chemin du retour. On admire au passage quelques belles demeures colorées, ainsi que les murs peints à la main, vantant telle ou telle marque ! On revient dans notre guesthouse, et je ne peux résister à l'envie de prendre en photo, l'entrée principale de la maison et notre entrée à l'arrière . Une même maison pour 2 mondes différents ! De retour de la plage où l'on n'a pu se baigner (vagues très hautes) jean s'essaye à la machine à ramasser les noix de coco . En rentrant à la guesthouse, on apprend que aujourd'hui c'est l'anniversaire de Hounes, notre voisin autrichien . On partage le cadeau en chantant un magnifique "Happy Birthday" aux accents français, autrichien et malalayam, et on déguste le gâteau , juste avant ... de passer à table. !

6 février 2017

Lundi 6 février

Aujourd'hui on a loué le scooter de Babou et on est parti sur les routes des environs un peu au hasard, vu que l'on avait aucune carte routière . On cherchait à s'approcher des back-waters et on a trouvé . Ici on ne peut pas parler de canaux mais bien d'un immense lac, avec dans le lointain quelques bateaux fantômes qui glissent sur l'eau couleur de ciel . De la jetée on a observé des centaines d'oiseaux qui vivent au bord de cet immense marécage . Puis on a repris la route tranquillement vers le nord et au bord d'une route on est tombé sur une immense église avec beaucoup de gens autour. On a joué les curieux et on s'est aperçu que c'était un mariage . On a donc laissé la moto et on est allé voir de plus près, comment cela se passait . D'abord, beaucoup de monde, les femmes très belles avec de magnifiques sarees de toutes les couleurs, les hommes en chemisettes, les enfants endimanchés. L'église retentissait de chants endiablés plus proches d'une soirée disco que de chants liturgiques. Il y avait au moins une douzaine de prêtres dans la nef . Apparemment il n'y a pas de crise de vocations en Inde. Une jeune femme indienne s'est approchée de nous : vous êtes français ? On était ravi de trouver une francophone, ici, et on lui a posé plein de questions sur la cérémonie et sur les coutumes indiennes et surtout par quel miracle une indienne parlait-elle notre langue ? En fait elle était religieuse et avait été envoyé en France pour s'occuper de jeunes enfants. Elle y est restée 9 ans . De retour dans son pays, elle a rencontré l'amour et s'est mariée, elle est maintenant maman d'une petite fille de 5 mois . Elle nous a présenté les mariés et leurs familles et nous a expliqué que presque tout le village était invité à un grand repas après la messe et que d'ici 2 ou 3 heures tout serait terminé et chacun rentrerait chez soi . On a quitté tous ces gens qui montaient dans des bus pour se rendre au restaurant en musique et on a poussé la ballade vers les plages du nord. Là on a été très déçu de trouver une invasion de déchets de toutes sortes près d'un village de pêcheurs . On a compris que l'Inde était propre surtout dans les zones de tourisme . Il y aura encore beaucoup à faire pour faire reculer cette pollution . Je crois que les indiens n'en sont pas conscients, cela ne les gêne pas . Quand on a dit à Babou que les plages du nord étaient dégoûtantes il a paru surpris ! Maintenant que l'Inde a signé les accords de la Cop 21, elle va pouvoir se mettre au travail !

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5 février 2017

Dimanche 5 février

On s'est dégonflé on n'a pas été à la messe. D'ailleurs on n'aurait pas eu de places à l'intérieur de l'église pourtant grande . Les voisins y sont allés, résultat, 2 heures en plein soleil, et oui ici on ne badine pas : 2 h de messe et il y a tellement de monde que la moitié de la place est envahie par les fidèles ! Et ça chante fort ! Comme on n'avait pas grand chose à faire sur la plage, on a observé les petits pêcheurs sur leurs radeaux en polystyrène entoilé, appelé Thermocock. Ils partent de la plage avec leur pagaie et une fois à bonne distance de la rive, ils lâchent petit à petit leur long filet transparent. Et s'éloignent à la rame, de la bouée qui indique le bout du filet . Ils dévident ainsi près de 500 m de fil plombé . Quand tout est déroulé, ils ont juste le temps de fumer une cigarette ou 2, et recommencent la manœuvre dans l'autre sens . Ils remontent ainsi tout le filet sur leur embarcation de 2 m de long et retournent à terre . En un rien de temps ils récoltent le fruit de leur pêche . Aujourd'hui beaucoup de grosses crevettes et quelque poissons . Je crois que c'est justement le menu que nous prépare Rani . En effet le curry de poisson était excellent ! On se régale avec cette cuisinière hors pair. Son mari Babou est non seulement conducteur de tuktuk mais également propriétaire de chambres d'hôtes et pêcheur à ses heures . Sans compter qu'il est un père aimant très près de ses enfants .

4 février 2017

Samedi 4 février

Je ne sais pas si je vais continuer ce blog jusqu'au bout car, décrire ce petit paradis, alors que mes lecteurs sont sous le vent, la pluie, la grisaille et le froid, peut paraître un peu indécent . Pour aujourd'hui, je persévère mais il n'y a pas grand chose, à raconter. Une bonne nuit, sans klaxon, sans moto, sans muezzin mais avec des chants d'oiseaux. Et au réveil, un vrai petit déjeuner indien (curry et chapatis), qui a declanché la moue de Jean . Ensuite plage, baignades et ananas ! Puis découverte des lieux alentours et recherche infructueuse de vélos ou motos à louer. Mon IPhone toujours très actif m'indique au retour que nous avons fait 5km900 ! Pas mal quand même pour une petite balade ! Ce soir Rani nous a concocté un curry de poissons délicieux, nous l'avons dégusté en compagnie de nos voisins autrichiens, chacun sur sa table . Nous ne parlons pas la même langue, ce qui ne favorise pas les échanges !

3 février 2017

Vendredi 3 février

Aujourd'hui nous commençons la fin du voyage ! D'abord il nous faut rejoindre Marari Beach, 18 km en tuktuk depuis Allepey, ensuite faire le tour des Homestay ou hôtels pour trouver celui qui nous convient . C'est le 3ème qui sera le bon, un couple d'autrichiens occupe déjà la chambre mitoyenne. Mme m'informe que c'est un endroit merveilleux avec une famille d'accueil très sympathique . On s'installe donc dans cette espèce de cocoteraie. Et on part très vite découvrir la plage et s'y baigner. C'est un peu le paradis ici , une sorte de carte postale de plage tropicale . Sable clair, propre, cocotiers, palmiers de toutes sortes, chaises longues et parasols en location et mer chaude ! On lézarde jusqu'à ce qu'un petit creux nous titille l'estomac . On découvre alors un petit resto avec quelques tables et chaises en plastique qui nous tendent les bras . On s'y restaure et on part vers le village très étendu de Marari, jusqu'à la plage principale . Notre marche dure une bonne heure et nous retrouvons bientôt notre plage pour le coucher du soleil, magnifique ! Il est l'heure de rentrer au bercail, pour déguster le bon dîner préparé par Raina . Un thali aux crevettes . Excellent, mais trop copieux ! On ne finit pas le plat ! Un petit Level Up et puis dodo !

2 février 2017

Jeudi 2 février

J'avais peur de prendre le train en Inde à cause de tous ces accidents graves qui arrivent ici, et aussi parce que le train indien est synonyme d'inconfort et de promiscuité, et bien j'avais tort ! Nous avons fait un voyage Trivandrum/Alleppey absolument parfait, tous 2 seuls dans le wagon, avec 2 banquettes où l'on aurait pu se coucher puisqu'on nous a donné des draps . On a pu acheter un thé et un gâteau pour déjeuner . Et la clim n'était pas trop forte ! Le voyage a duré 3 h. On a pu profiter des beaux paysages des back-waters, chose que l'on n'aurait pu faire en bus puisque les routes indiennes sont entièrement urbanisées. On a retrouvé avec plaisir notre Homestay Venice Castel, et son patron souriant qui nous a redonné la même chambre ! Le centre ville d'Alleppey est très animé, on en a refait l'expérience cet après-midi, en faisant quelques courses. D'abord un marchand d'épices nous a fait un cours sur les mélanges et notamment sur le massala. Bien sûr on a fini par lui acheter la moitié de la boutique . Je me dis que si la douane française nous fouille, elle risque d'y perdre son sens odorat. On ramène des épices de toutes sortes, que l'on ne saura plus utiliser par la suite ... Mais bon ! Ensuite nous sommes entrés dans la caverne d'Ali Baba ! Le magasin Silks and Sarrees, c'est 4 étages de tissus de toutes les couleurs et de toutes matières, animés par une quantité astronomique de serveurs et serveuses, derrière des comptoirs encombrés et devant des étagères bariolées. Ici il y a tout un rituel d'achat très compliqué à respecter pour la novice que je suis . Malgré la difficulté, au bout d'une grosse demi-heure, je suis tout de même sortie fièrement, avec ma poche et mon appareil photo, bien remplis tous les 2. On est retourné ensuite chez le jeune indien qui vend des jus de fruits près du canal, mais malgré la douceur du soir, on n'a pas traîné parce que les moustique étaient affamés et nous aussi d'ailleurs ! Alors direction le resto du Palace .

1 février 2017

Mercredi 1er février

Notre taxi était à l'heure ce matin . Direction Kanyakumari, le traffic est particulièrement clairsemé, presque personne ne circule, on a de la chance sur le district du Kerala il y a une fête et aucun camion ni bus ne fonctionne. On a donc la route pour nous, ou presque . Malgré tout on fait du 25 km/ heure ! On arrive au Palais des Maharadjas, le Padmanabhupuram Palace, magnifique résidence des 14 maharadjas de Travancore, construit au XV eme et XVIeme siècle . Il comporte 90 pièces magnifiquement conservées . Les ouvertures à claires-voies y font régner une atmosphère de douceur malgré la canicule extérieure . Les pièces sont parfois vastes comme la salle de bal , les salles de méditation , l'armurerie, et parfois plus intime comme les WC et la petite pièce "salle d'attente" qui les jouxte. On arpente ainsi pendant une heure et demie les différentes parties de ce lieu imposant . Retour à la voiture et départ pour le temple Suchondram . Jean doit enlever son teeshirt car tous les hommes font la visite torse nu. On admire d'abord le gopuram de 7 étages à l'extérieur. Puis les colonnes sculptées qu'un guide fait "chanter" en tapant dessus . Une énorme statue très colorée du dieu Hanuman attire les foules de fidèles . Il est temps de partir vers la ville de Cap Comorin où se rejoignent les 3 mers : d'Oman, du golfe du Bengale et l'océan indien . Les gens viennent se baigner là par superstition ou religion . Un mémorial dédié à un philosophe du XIX ème est édifié sur un îlot à 5 minutes de la côte . C'est devenu un lieu de pèlerinage depuis qu'une partie des cendres de Gandhi ont été jetées en mer ici . Il est temps de rentrer à Kovalam. La route du retour est pénible, surtout la traversée d'une ville qui est envahie par les travaux d'un pont qui va, un jour, enjamber la ville et qui ralentit considérablement une circulation déjà très chaotique ! En rentrant à l'hôtel j'ai la bonne surprise de voir que Milton à terminé la robe que je lui ai commandée hier . Sur la Plage un groupe de musiciens en costumes colorés s'est installé dans une cahutte. Il paraît qu'il va y avoir de la musique toute la nuit, mais nous allons dormir car demain on prend le train aux aurores, retour à Alleppey !

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